L’ANSM ( l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) tire la sonnette d’alarme face à la recrudescence d’effets indésirables sur des personnes ayant réalisé des injections d’acide hyaluronique, entre autres, par du personnel non médical. 

En effet, depuis le début de l’année, c’est plus de 40 personnes qui ont été recensées, présentant des effets secondaires suite à ces injections clandestines allant de l’infection jusqu’aux nécroses de la peau. 

Les injections d'acide hyaluronique ou de toxine botulique : un acte médical

En France seuls les médecins sont habilités, autorisés et formés à réaliser des injections d’acide hyaluronique, de botox ou d’autres produits de comblement, que cela soit au niveau du visage ou du corps. 

Rappelons que les injections d’acide hyaluronique sont des produits résorbables qui permettent de corriger certains stigmates du vieillissement (comme les rides ou les ridules) et qu’ils ont également vocation à combler ou remodeler certaines zones du visage ou du corps. 

Pourquoi seuls les médecins sont autorisés à réaliser des injections d'acide hyaluronique ?

L’injection d’acide hyaluronique est un acte médical qui nécessite du médecin qui la réalise : 

  • une connaissance anatomique, particulièrement du visage. 
  • une formation sur les produits injectables

De plus, le médecin doit s’assurer des antécédents médicaux éventuels pouvant contre-indiquer les injections d’acide hyaluronique. (allergie etc…) 

Les injections d’acide hyaluronique doivent également être réalisées dans un cadre d’asepsie (hygiène) réglementaire.

Quels sont les risques de ces injections d'acide hyaluronique réalisées par des non-médecins ?

L’injection d’acide hyaluronique par des personnes qui ne sont pas médecins peut engendrer de graves effets secondaires comme : 

  • une infection locale de la zone injectée pouvant mener si elle n’est pas prise en charge rapidement à une septicémie. 
  • des contaminations virales et bactériologiques si les seringues sont utilisées pour plusieurs personnes. (VIH …)
  • des nécroses cutanées 
  • la migration du produit injecté dans d’autres zones

L’ANSM rappelle que les médecins savent prendre en charge les effets secondaires pouvant subvenir, ce qui n’est pas le cas des personnes réalisant ces injections d’acide hyaluronique « clandestines ». 

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